Selon des sources internes de la DGRAD, Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et des participations citées par Deskeco , cette régie financière a atteint un taux d’exécution impressionnant de 113 % au mois de novembre 2024, dépassant ainsi les prévisions établies pour cette période.
Il suffit d’entrer en contact avec les services de la DGRAD pour obtenir des informations sur cette performance. La cible mensuelle indique -t- on, pour le mois de novembre était fixée à 367,568 milliards CDF. Cependant, l’une des plus grandes régies de mobilisation des recettes du pays a su dépasser cette expectation, en enregistrant des recettes de 407,209 milliards CDF, soit un taux d’exécution de 110,78 %. Lla clôture provisoire au 30 novembre 2024 révèle un total « remarquable » de 415,343 milliards CDF, équivalant à 113 % de l’objectif initial.
Il faut ici rappeler que lors de sa prise de fonction, le directeur général, Étienne Utshudi Lutula, avait exprimé sa détermination à combattre les antivaleurs, en mettant l’accent sur la lutte contre la corruption et le détournement des fonds publics. Respectant ses engagements, il a instauré une discipline au sein de la DGRAD, favorisant une mobilisation accrue des recettes. Cette démarche a, d’après les sources, permis de restaurer la confiance dans l’administration et d’optimiser les revenus de l’État.
« Les résultats enregistrés par la DGRAD sous ce nouveau leadership renforcent la capacité du Gouvernement congolais à financer ses politiques publiques. Grâce à cette mobilisation efficace des ressources, les moyens nécessaires sont désormais disponibles pour mettre en œuvre le Plan d’Action du Gouvernement, répondant ainsi aux attentes des citoyens en matière de développement et de progrès », peut-on lire dans un communiqué de cette régie financière.
Cette montée de la DGRAD en novembre n’est qu’un début, selon des sources proches de l’administration. Le nouveau Directeur Général se dit déterminé à maintenir cette dynamique, en mettant en œuvre des réformes axées sur l’efficacité, la transparence et la bonne gouvernance.
Au-delà des chiffres, cette réussite témoigne de la capacité des institutions publiques congolaises à se réinventer et à jouer pleinement leur rôle dans la construction d’un État moderne et performant.