Dans son discours, le ministre des Finances , Doudou Fwamba a souligné que la réforme de la facturation normalisée est devenue une nécessité pour notre Nation.
Elle représente un instrument fondamental pour donner à l’Etat des moyens de financer ses politiques publiques dans divers domaines essentiels.
Elle marque également un tournant dans la matérialisation de notre administration fiscale et la transparence des opérations économiques dans notre pays.
Il a ensuite invité les structures faîtières à assumer pleinement leurs responsabilités en ce moment décisif. Elles doivent œuvrer aux côtés de la DGI pour préparer les entreprises à cette transformation digitale, et il est impératif que la DGI mette en place tous les moyens nécessaires pour renforcer et soutenir ces structures dans cette mission. Il en va de la réussite de cette réforme, mais aussi de l’accompagnement des entreprises dans leur conformité fiscale.
Par ailleurs, le ministre des Finances a souhaité que cette collaboration aille plus loin en instaurant des contrats de partenariat clairs et structurés entre chaque structure faîtière et la DGI. Ces contrats devront être effectifs au plus tard le mois prochain, car il est impératif que nous agissons rapidement pour ancrer cette réforme dans la réalité opérationnelle des entreprises congolaises et prendre en compte leurs préoccupations légitimes.
Tout en soulignant l’importance du rôle des entreprises leaders dans cette réforme, a-t-il souligné. Ajoutant qu’elles ont une responsabilité particulière en tant qu’entreprises citoyennes, celle de montrer la voie à leurs sous-traitants, de les entraîner avec elles dans cette dynamique de transparence et de conformité. Une entreprise transparente, qui se conforme aux nouvelles exigences fiscales, ne sera plus en permanence sous les radars de la DGI. C’est dans cet esprit que nous devons avancer vers un environnement économique et fiscal sécurisé, juste et moderne, avec des contrôles fiscaux mieux modernisés.
Cette réforme est une opportunité pour le pays d’avoir le pouvoir de transformer le système fiscal, d’en faire un pilier du développement et de la compétitivité au niveau de la région, a conclu le ministre.
Sara MANGONDA