C’est un véritable battue que vient de réaliser apic-tv.net après la polémique née de la diffusion en boucle sur les réseaux sociaux des images montrant des murs d’une école construite en terre battue s’écrouler sur des élèves entrain de suivre leurs leçons à Tshumbe Sainte Marie, en territoire de Lubefu dans la province du Sankuru . Pas de perte en vies humaines certes mais la scène qui s’apparente à un drame interpelle la conscience collective.
Voir des enfants être retirés des décombres de cette école bien que le materiel utilisé pour sa construction est en terre battue et en chaume est tout simplement intolérable. Ceci vaut des précisions après collecte des données auprès des ressortissants de cette partie de la République. Il y a à retenir que l’incident s’est déroulé à Tshumbe dans le territoire de Lubefu où, l’école primaire Mutshilua conventionnée protestante 28 ème Communauté Méthodiste unie du Congo Central( CMUCC) du nom de l’inspecteur chef de pool de la province éducationelle Sankuru 2 s’est effondrée le 13 janvier de l’année en cours, donc la vidéo
date de plusieurs mois.
À en croire une Tribune du président des jeunes consciencieux , Cicéron Owamba qui indique que dans son temps le Révérend Pasteur Lububu surintendant du district de Tshumbe avait fait état de 16 élèves admis aux soins médicaux pour des blessures graves. Des jeunes en colère ont mis à sac l’école.
Pour ce jeune défenseur des intérêts de la province de Lumumba , balancer la vidéo neuf mois plutard avec des données erronées cache irréfutablement des motivations politiques au regard de la guerre qui fait rage entre les partisans de l’ancien régime encrés à l’idée d’un retour en force des kabilistes au pouvoir et ceux qui soutiennent la vision du pouvoir en place regroupés derrière le député Ekumbaki Ombata. Une attitude loin de réjouir l’auteur de la Tribune déterminé visiblement à apporter sa part de vérité dans ce dossier où les pesanteurs politiques s’invitent au débat en jettant l’huile sur le feu.
La Version des faits de Cicéron Owamba est confirmée par un journaliste basé à Lodja centre qui indique que , les motivations politiques sont cachées derrière les fausses informations partagées comme des petits pains autour du lieu de déroulement des faits. Selon ce professionnel des médias, c’est à Tshumbe dans le territoire de Lubefu et non à Lomela que les murs de la salle de l’école ont cedé.
Cette situation devrait interpeller , les autorités politico- administratives du pays tant au niveau provincial que national.
Tshumbe connu pour ses infrastructures scolaires construites par les missionnaires catholiques sous la colonisation mérite mieux qu’écoles en terre battue et chaume en ce 21 ème siècle.
Patrick LOKONI