La libération des détenus dimanche 22 septembre de la prison centrale de Makala par le ministre de la Justice et garde des sceaux rentre dans le cadre de la continuité de l’opération de désengorgement des milieux carcéraux surpeuplés du pays. Des cas des malades nécessitant des soins médicaux urgents ont été enregistrés dans ce lot des bénéficiaires estimés à 1685 prisonniers.
Mais , parmi eux, de nombreux jeunes ont déclaré qu’ils étaient prêts à s’engager dans l’armée pour éviter de retomber dans la délinquance.
« Si on reste au chômage, on va encore voler », a déclaré l’un d’eux.
Ce témoignage met en lumière le défi de la réinsertion sociale des ex-détenus de manière générale où le chômage et la pauvreté sont endémiques.
Il faut souligner dans ce sens que le terrain pour la récidive est préparé au regard du manque criant des structures appropriées pour faire ce travail. C’est ici le lieu de s’interroger sur le mécanisme mis en place pour l’encadrement des ex détenus. Libérer oui et après ? C’est bien là la préoccupation.
Patrick LOKONI