Il a longtemps maintenu le suspense autour de sa candidature à la présidentielle prévue sauf changement, au mois de décembre prochain. Martin Fayulu se rebiffe. Après s’être déclaré out et interdit à ses hommes de postuler pour des raisons selon lui, de manque de transparence du processus électoral,le revoici » in » Il aurait fait l’objet des pressions de toutes parts pour regagner le bateau prêt à accoster à l’en croire.
Martin Fayulu a confirmé sa candidature à la magistrature suprême du Pays dimanche 01 octobre..Seulement , l’annonce faite à ce propos ouvre la voie aux commentaires qui jettent le discrédit sur lui etant donné que plusieurs membres de son parti et de la coalition Lamuka désireux à son temps de postuler à tel ou tel autre niveau ont été interdits par lui, d’accomplir ce geste politique dans le délai imparti.
Acte irréfléchi ?
Des voix se sont élevées alors pour dénoncer la politique de la chaise vide adoptée par l’opposant et son camp . Alors qu’à l’étape où le bateau « élections », le verrouillage devient inévitable, Fayulu veut tenter le suicide en demandant à la CENI, la réouverture des bureaux de réception et traitement des candidatures.Des analystes qualifient déjà, l’initiative d’un acte irréfléchi.
L’opinion se souviendra de la même gesticulation du même Fayulu lors de la présidentielle de 2018. Tout en appelant au boycott » MAFA » se lançait dans la course. La suite est connue de tous. Tshisekedi y est sorti vainqueur. Une victoire que le candidat Numéro 04 , Martin Fayulu dit MAFA rejettera jusqu’à ce jour. Il s’est auto proclamé président élu.Soit,, mais sans Imperium. À quelque chose malheur est bon, Martin Fayulu s’offusque depuis d’un succès qu’il pouvait bien mettre en valeur et dompter l’actuel processus électoral.
Le coup de poignard
En regardant la barque, le président de l’ECIDé garde t il ses chances intactes. Difficile de l’affirmer tant la politique en Afrique est du domaine divin. Des surprises inédites entourent les réalités consommés involontairement par les africains.
Cependant, l’effet démobilisateur est visible. Il y a peu, rappelle t on , Martin Fayulu et ses pairs de l’opposition s’étaient unis à Lubumbashi autour de Moïse Katumbi. Les membres de cette alliance sont Aujourd’hui , tous candidats présidents de la République. Le peuple naïf va de nouveau vivre le scénario de 2018.
Martin Fayulu sera face à Katumbi, Matata et probablement Delly Sessanga . Voilà, l’histoire du chaos a tendance à se répéter en République démocratique du Congo. Une multitude des candidats de l’opposition face à Tshisekedi pour quel encrage ? Au peuple souverain primaire de répondre.
La Rédaction