La réticence autrefois manifestée par la difficile population de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central, a été de beaucoup au résultat en dent de scie enregistré dans cette ville lors de la première phase de la campagne de vaccination lancée sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo contre la covid-19.
Le manque d’engouement qu’à connu cette première phase, tire sa source des bobards distillés en cette période par certaines personnes malintentionnés ; selon lesquels, les produits contenus dans ces vaccins auraient été tout simplement inventés dans l’unique but d’exterminer toute la race noire de cette planète.
Face à toutes ces croyances montées de toute pièce, la grande majorité de la population matadienne, prise de peur, n’a pas voulu souscrire à cette campagne de vaccination qui, pourtant, allait l’épargner d’attraper cette pandémie qui a ravagé le monde entier et tué des milliers de personnes par négligence.
Alors que parmi les habitants de Matadi qui s’étaient fait vacciner lors de cette première phase, aucun n’a trouvé la mort et connu les déboires de santé contrairement aux dires des précités.
Raison pour laquelle de nombreux compatriotes résidant à Matadi qui ne veulent plus être distraits encore par ces opportunistes, ont de plus en plus manifesté le désir de se faire vacciner contre la covid-19.
Pour ce faire, ils ont saisi l’autorité urbaine qui n’a pas hésité, à son tour, de soumettre leurs doléances auprès des autorités sanitaires compétentes.
La cérémonie qui avait pour cadre l’esplanade du Centre des jeunes de Minkondo situé dans la commune de Mvuzi a été personnellement présidée par Patty Nzuzi wa Makengedi, maire de la ville de Matadi.
À noter que cette deuxième phase qui continue à grouiller du monde a été rendue possible grâce à l’appui de l’USAID qui, à l’occasion, a installé toute une équipe mobile sur le lieu de la manifestation pour permettre à la population cible dont l’âge varie entre 18 ans et plus à se faire vacciner en grand nombre.
La Fontaine Kabana